mercredi 11 mai 2016

Le collier de nouille



Je suis rimeur, j’enfile les rimes
Comme enfant, le
s perles et les nouilles
Et je les offre à la plus souriante
Ou à une autre pour qu’el
le le devienne.

C’est un passe-temps qui vaut bien
Une collection de timbres.

Ah, le courage des enfants d’offrir un pot de yaourt
Peint. Et du rimeur, un
sonnet ou une ode
Qui f
iniront dans une boite.

Jamais porté, jamais récité, jamais appris,
Sont-ils seulement lus ?
Mes vers sont un art pérenne impermanent
Comme l’orfèvrerie de pâtes alimentaires
Voilà l’enfance productive
Une guilde des orfèvres de pâtes alimentaires,
Cailloux et bâtons.

Voilà les rimeurs, fabricants de colliers de nouilles,
Artisans locaux en marande
lles inutiles.
Certains y mettent de vraies perles
A peine sortie de leurs bivalves,
Dont certaines oreil
les bâtiront une pensée. 

C’est rare,
Comme un collier de nouille porté.

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