Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
mardi 24 septembre 2013
Dialectique du poète et de sa muse
Une belle femme, le plus sot poète,
L’une rêve en souriant, l’autre rime à tue-tête
Lui se pare de mots, énormes et vains
Réclame un hochet de grand écrivain,
Trahit, plagie, anone et répète,
Chaos dérisoire où l’esprit s’entête.
Elle, ses yeux brillent, la vie s’y reflète
Ses calmes sereins avant ses tempêtes,
La ride du lac où surfe le vent
Finit sur ses lèvres en acquiescement
Son profond silence est un pur sonnet
Car un vrai poète sait rester muet.
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