mardi 24 septembre 2013

Dialectique du poète et de sa muse



Une belle femme, le plus sot poète,
L’une rêve en souriant, l’autre rime à tue-tête
Lui se pare de mots, énormes et vains
Réclame un hochet de grand écrivain,

 
Trahit, plagie, anone et répète,
Chaos dérisoire où l’esprit s’entête.
Elle, ses yeux brillent, la vie s’y reflète
Ses calmes sereins avant ses tempêtes,

 
La ride du lac où surfe le vent
Finit sur ses lèvres en acquiescement
Son profond silence est un pur sonnet

Car un vrai poète sait rester muet.

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