Devons-nous avoir peur de la poésie
? Pouvons-nous définir une pression poétique telle quelle deviendrait insupportable,
ou d'une puissance telle qu'elle déformerait les esprits ? Est-ce le nombre
de mots par unité de temps, le nombre de rimes, est-ce l'octosyllabe ou
l'alexandrin qui permet la meilleure pression ? Quel est le lien
entre pression et température ? La notion de poème parfait a-t-elle un
sens ? La poésie est-elle un phénomène adiabatique ? Quoiqu'il en soit,
malgré l'utilisation du rythme et de la rime, l'entropie poétique est toujours
positive.
Pression poétique des poèmes parfaits
Une rime
Et tu t'animes
Trois vers
Est-ce pervers
Une strophe
La catastrophe
Puis deux
Mais c'est odieux !
D'alexandrins
Que c'est malsain
Sous douze pieds
T'es oppressée.
Tout un Sonnet ?
Tu es sonnée.
Et dans cette pression poétique
Tu t'affoles et tu paniques
Elle est trop forte
Et elle t'emporte
Dans le silence
Et l'inconscience
Dans les profondeurs
De ton cœur.
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