dimanche 8 septembre 2013

Premier chapitre de la thermodynamique du vers

Devons-nous avoir peur de la poésie ? Pouvons-nous définir une pression poétique telle quelle deviendrait insupportable, ou d'une puissance telle qu'elle déformerait les esprits ? Est-ce le nombre de mots par unité de temps, le nombre de rimes, est-ce l'octosyllabe ou l'alexandrin qui permet la meilleure pression ?  Quel est le lien entre pression et température ? La notion de poème parfait a-t-elle un sens ? La poésie est-elle un phénomène adiabatique ? Quoiqu'il en soit, malgré l'utilisation du rythme et de la rime, l'entropie poétique est toujours positive.  

Pression poétique des poèmes parfaits

Une rime
Et tu t'animes
Trois vers
Est-ce pervers
Une strophe
La catastrophe
Puis deux
Mais c'est odieux !
D'alexandrins
Que c'est malsain
Sous douze pieds
T'es oppressée.

Tout un Sonnet ?
Tu es sonnée.

Et dans cette pression poétique
Tu t'affoles et tu paniques
Elle est trop forte
Et elle t'emporte
Dans le silence
Et l'inconscience
Dans les profondeurs
De ton cœur.




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