mardi 20 septembre 2011

Accueil

Je ne suis pas le seul sensible à la beauté de l’accueil, au caractère divin de la fraternité. Une de mes amies me racontait l’illumination qu’elle avait eue à Taizé-rassemblement œcuménique bourguignon - suite à l’accueil qu’elle y avait reçu de la part d’un homme, guide spirituel de son époux, qu’elle ne connaissait que de nom. Dans son discours, cet homme semblait lui aussi incarner plus que lui-même :

Incarnation

Il m’attendait sans me connaître
Il m’accueillit dans un sourire
Je me suis sentie renaître
Dans ses bras qu’il venait d’ouvrir.

J’étais dans ses yeux de lumière
Rien de moins, d’autre que moi-m’aime
Je ne savais plus mes prières
Mais les louanges venaient sans peine.

Sa lumière en moi comme un écho
Traquait l’ombre et la dissipait
Quand elle irradia de ma peau
Je n’étais plus que joie et paix.

Au matin, une aube nouvelle
Au ciel vint le remplacer
Et j’acceptais calme et sereine
Que le soleil vint le délasser.

Souvent je doute des miracles
Quand je perds ma sérénité
Oubliant que le miracle
Est que L’instant a existé.

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