Vous avez peut-être remarqué que j’effectue une petite recherche personnelle sur les vérités paradoxales, c'est-à-dire équilibrées, celles qui contiennent deux propositions radicales entre lesquelles il nous faut trouver notre propre équilibre en fonction de nous, de nos corps – malades ou non – de notre culture, de notre situation sociale, afin d’atteindre un équilibre global, statique sur les sujets qui ne sont pas sources de conflits internes ou externes et dynamique sur les sujets non encore résolus dans le but d’augmenter les moments de bonheur pour moi et pour mes précieux, parents, amis et pourquoi pas inconnus. La recherche d’un équilibre et statique et dynamique, voilà un semblant de paradoxe mais qui ressemble à la vie même constituée de phase de déplacement et de repos.
Par ailleurs pour toucher au bonheur, la confiance est nécessaire mais l’esprit critique, le doute aussi. Ainsi pourrait-on résumer cette pensée : J’ai confiance dans le doute, ou son principe inverse, je doute de la confiance. Les deux sont recevables mais je retiendrai la première proposition qui contient une impulsion positive comme premier argument. La vie s’inspire souvent de la première impulsion, les motifs cristallins, fractals se répètent à partir du premier motif, en minéralogie, en biologie, en science humaine. Marx ne disait-il pas que la nature des échanges économiques conditionne la mégastructure idéologique – si j’ai bien compris M. Onfray.
Une collègue minaudait ce matin, oscillant entre flatterie et compliment entre vérité et mensonge. J’aurais pu la transformer en chipie. Etant poète, j’ai préféré la changer en muse. L'impulsion est prépondérante.
Le poète Midas
Me prend-elle pour une souris
A mélanger les flatteries
Et les compliments mérités
Mêlant mensonge et vérité.
S'agace-t-elle de mon ego
Moi comme tous, sans égaux,
Ni modeste ni condescendant
Si commun mais si différent.
Mais j'attraperai cette chatte
Sans qu'elle me donne un coup de patte
Et la prendrai sur genoux
En la caressant dans le cou,
Je la ferai ronronner,
Heureuse de se laisser aller
Mes doigts glissant dans sa fourrure
Je savourerai ses murmures,
Ou pas,
Et tant pis si elle s'échappe
Vulgairement parlant, je m'en tape
Heureux de la voir sauter
Dans sa féline féminité,
Toujours heureux, quoi qu'il m'arrive
Sur l'eau ou bien sur la rive,
Faisant or de tout ce que j'écoute,
Dans le savoir ou dans le doute.
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