Ce qui me frappe dans mes petites histoires, c'est à quel point il me faut réfléchir pour accoucher d'une souris, d'un sourire en l'occurrence. Et le plus troublant dans cette histoire, c'est que dans mon petit milieu, je suis connu comme "philosophe" : quand un collègue, un ami a des soucis, je suis souvent sollicité et souvent remercié alors que tout cela a été écrit, porté un nombre de fois incalculable. Je ne fais que répéter la leçon du Bouddha ou de La Fontaine (cf. le renard et les raisins), celle de la vierge de miséricorde vous savez celle qui accueille le naufragé les bras ouverts en souriant. Que sont les statues des dieux si ce n'est une invitation à les imiter, jusque dans leurs postures. Les peintres et les sculpteurs connaissent depuis des siècles le sens culturel des positions. Nul besoin de texte dans leurs oeuvres, pour les comprendre. Pourquoi tout ceci n'est-il pas enseigné, nous avons les connaissances pour être infiniment plus heureux que nous ne le sommes. Nous passons des heures et des heures sur des savoirs dont nous n'aurons pour beaucoup que faire, mais qui nous apprend à reconnaître, controller, maîtriser, changer nos émotions pour ne garder que les meilleures, celles qui rendent la vie agréable et douce ? Pis encore, nombre nous raconte de drôles d'histoires sur la la vie, j'écoutais récemment les remarquables conférences de M. Onffray sur M.Reich pronant pour guérir le monde moderne de ses névroses d'une vie sexuelle satisfaisante, libre, le sexe, cette obsession du siècle. Certes être malbaisé(e) peut probablement générer des névroses, des angoisses, du mal-être mais si tout se fait avant six ans, être mal-aimé(e) est largement suffisant, le sexe venant en écho dans la vie adulte, le corps ayant d'autres besoins. :
Echo
Il est des hommes au diapason,
D'une journée ou d'une saison.
Une jeune femme comme un printemps
Que l'on espère, que l'on attend,
Un beau sourire, un beau regard
Comme ce ciel profond et rare,
Où l'hiver se dissout
Dans ce soleil luisant mais doux,
Me donnera-t-elle ce bonheur
Que je rêve aux premières fleurs
Inspiré par ses bleus iris
Précieux comme les Myosotis.
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