vendredi 25 novembre 2011

Les chemins de la connaissance

Décidément, ce blog, c’est le bazar. J’ai quelques jolis poèmes sous le coude, quelques histoires intéressantes à raconter, j’entre pas à pas dans le sujet – les masques. Et plaf, une muse passe et je me disperse, plutôt une muse m’envoie un mail, me téléphone, je n’ai même pas besoin de la voir et tout se mêle : l’adoption d’un chaton, la beauté de l’automne, mes réflexions sur le doute et la foi, sur l’équilibre dynamique nécessaire à la vie… Quel bazar ! Que vont comprendre mes rares lecteurs ? Et mes enfants ? Car j’ai bien l’intention de les aider à éviter les masques en leur donnant un jour accès à ces petits poèmes. Évidemment, ils préfèreront vraisemblablement admirer l’écume du jour, mais sait-on jamais. De toute façon, il faut essayer. Mais que vont-ils comprendre à ce bric-à-brac.
Oh, ils s’y promèneront peut-être comme aujourd'hui, lorsque nous sortons, percevant non seulement le paysage déployé devant eux mais admirant aussi le caillou, le lichen, la branche cassée échouée dans le fossé…Finalement, ce n’est pas si mal ce foisonnement, comme si le blog reprenait les motifs foisonnants des poèmes, de la vie même… Oups
 
Stop ! Allons plutôt nous promener, avec Frédéric, mon amimuse du jour. Hé oui, l’amitié à un genre linguistique mais pas de genre réel, pourquoi la poésie en aurait un ?
 
Mon ami

Allons promener au jardin
Nous y causerons un brin
Simplement, en bras de chemise
De la douceur de la brise,
 
De la somptuosité des roses
Aux mille pétales encloses
Et des mille difficultés
Rencontrées pour les cultiver.
En marchant sur le gazon
Pour mieux sentir sous nos talons
La souplesse de la terre
Nous irons jusqu'à nous taire.
 
Et sous le cerisier en fleur
Dans son ombre et sa fraicheur
Nous évoquerons la volupté
Qui succède à la beauté.
Les premiers pétales qui tombent
Nous rappelleront que la tombe
Malheureusement attend
Même le beau et le charmant.
 
Mais nous nous souviendrons aussi
Que le tour que nous faisons ici
N'est certes pas le premier
Vraisemblablement pas le dernier.
 
Ce plaisir qui se donne à nous
Est bien sûr d'autant plus doux
Que ce n'est pas la première fois
Que nous marchons toi et moi
 
Dans ces allées semées de fleurs
Qui nous grisent de leurs odeurs
Où nos souvenirs embellissent
Les arbres fruitiers qui fleurissent.

Ainsi ce qui est achevé
Ne l'est jamais tout à fait
Tant qu'un de nous verra le jour
Nos sourires vivront toujours.
 
Quand disparaîtra  le dernier
Plus personne pour nous regretter
Un autre printemps viendra
Le cerisier refleurira.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire