Comment un homme imagine-t-il le plaisir d’une femme – fruit d’une petite discussion entre ami(e)s.
Le temps suspendu
Ah ton corps, je me sentais si bien
Quand amoureusement, il labourait mes reins
Il irradiait de vie, de chaleur tout mon corps
Et je mordais mes lèvres en demandant encore
Je me sentais brûler, crépiter, une flamme
Mais j'étais le brasier, la lumière, l'oriflamme
Je sentais palpiter ma peau telle la toile
Flottant comme un drapeau tendue vers les étoiles
J'étais brûlante et froide, nocturne et lumineuse
Éblouie, éblouissante, à la fois pleine et creuse
Tendue comme la corde où allait ton archet
Et j'étais violoncelle et tout mon corps vibrait
J'étais pourtant muette, je n'étais que musique
Et tes mains indécentes entretenaient le rythme
Concentrée en un point mais partout répandue
Et quand tu t'arrêtais,
je restais suspendue...
Et petit à petit comme la nuit s'étire
Je devenais lac noir où la lune se mire
Mon esprit divagant devenait le reflet
Qui flotte, coule ou se brouille et appelle à la paix
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