mardi 11 octobre 2011

Aurore

Un jour, j’attendais Aurore pour aller déjeuner. Cela m’a rappelé qu’adolescent j’adorais attendre l’aurore, sa lumière et son parfum. De là à la personnifier, il n’y avait qu’un pas.

Aurore

Ah, Ma belle dorée adorée
Que j'aime savourer la rosée
Que le matin a déposée
Sur tes fines lèvres rosées.
Les parfums de ton corps dormant
Sont si subtils et si troublants
Si chauds de ton profond sommeil
Mais frais déjà de ton éveil.
Et le silence de tes paupières
Closes gardant leur mystère
Souligne la grâce malicieuse
De ton sourire qui se creuse
Tandis que mes lèvres effleurent
La plus parfumée des fleurs.

Et j’attends ce précieux moment
Sourire aux lèvres, le cœur battant
Comme à l’aube qui blanchit
L’horizon quand meurt la nuit
J’attendais les fils de l’aurore
Quand les nuages se parent d’or.
Cet instant si merveilleux
Où je lis l’amour dans tes yeux
Où ta voix trouble le silence
Comme les chants d’oiseaux s’élancent
Aux premiers rayons du soleil
Dont les doigts rosissent le ciel.

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