Au bureau, j’ai eu récemment la visite d’une jeune femme : jolis yeux bleus, couverte de tâches de rousseur – entre 30 et 40 ans – robe fourreau blanche brodée de fil jaune, s’arrêtant mi-cuisse et les bras nus, et qui durant notre entretien a relevé ses cheveux derrière la tête à la manière de certaines stars d’avant-guerre. J’avoue que je n’ai pas compris l’intérêt de cette position. Cela m’a beaucoup amusé. À tel point que j’en ai parlé à mon amimuse Catherine à midi qui a repris la pose en riant, pleine d’une grâce enfantine. C’était nettement plus compréhensible :
La Pose
J’aime quand tu prends des poses
Comme s’épanouit la rose
Au feu offrant ses pétales
Sa précieuse robe opale
Quand traverse la lumière
Elle prend couleur et matière.
Et de même quand tu joues
Tes cheveux faisant la roue
Dans tes mains les étalant
Comme un disque étincelant
Une auréole d’or et de feu
Bien accordé à tes yeux
À tes taches de rousseur
À ton beau sourire moqueur
Le soleil un rien coquet
Se pare de ta beauté.
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