Le précieux équilibre
Sourire aux lèvres, les larmes aux yeux
Je te suivrai pour tes adieux.
Le bonheur de t’avoir connue
Le malheur de t’avoir perdue
Sous ce ciel bleu dans cette paix
Se mêleront dans un bouquet
De souvenirs attachants
A certains regrets lancinants.
Comme un parfum sucré
Contient des acidités.
Je préserverai dans mon âme
L’éclat vacillant de ta flamme
Avant qu’elle s’éteigne sans bruit
Et ne se soit évanouie.
Je ne laisserai pas mon regard
Ramper à terre comme un lézard
Serpenter de tombe en tombe
Et se perdre parmi les ombres.
Mais je laisserai mes pas
M’amener loin des trépas
Errer un peu sur la colline
Où se fanent les aubépines
Mais où la terre se dégage
Sur le ciel et les nuages.
Et je remercierai les nues
Du bonheur de t’avoir connue,
Mes larmes s’écouleront sans fièvre
Mais j’aurai le sourire aux lèvres.
NB : L'objet de la perte est féminin dans ce poème. C'est un a priori car ce qui m'est cher est plus souvent féminin que masculin, mais il fallait faire un choix car notre langue est ainsi : tout a un genre. Mais l'amour, lui n'a pas de genre, pas de sexe, à croire que notre langue pour qui selon le nombre, le mot amour change de genre, est pleine de sens.
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